RD Congo : Les violences électorales menacent le déroulement du scrutin
Les autorités devraient empêcher les incidents et donner la priorité à l’obligation de rendre des comptes
La situation des droits humains en République démocratique du Congo demeure alarmante. Les conflits internes et la mauvaise gouvernance contribuent à une grave crise alimentaire et au déplacement interne de près de 5,5 millions de personnes, soit plus que partout ailleurs en Afrique. Plus de 100 groupes armés sont actifs dans l'est du Congo, et l’instauration de l’état de siège a favorisé les abus par les forces de sécurité gouvernementales. Les groupes armés et les forces de sécurité continuent de perpétrer des massacres, des enlèvements, des viols et des violences sexuelles, des recrutements d'enfants et d'autres attaques contre des civils, le tout dans une impunité quasi totale. Les droits à la liberté d'expression, de réunion pacifique ainsi que les médias sont fréquemment menacés. L'administration du président Félix Tshisekedi doit encore démontrer sa capacité à mettre en place des réformes systémiques et permettre une amélioration significative en matière de droits humains avant les élections de 2023.
Les autorités devraient empêcher les incidents et donner la priorité à l’obligation de rendre des comptes
Les incursions des rebelles exacerbent la crise humanitaire dans l’est du pays
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Les exactions du M23, ainsi que la collaboration entre l’armée congolaise et des milices, attisent la violence ethnique dans le Nord-Kivu
La Journée internationale de la justice est une occasion de réfléchir aux avancées et aux défis
La détention de Jean-Jacques Wondo s’inscrit dans une vague d’arrestations suivant une tentative de coup d’État
Les putschistes doivent faire l’objet de poursuites judiciaires équitables et une enquête doit être ouverte sur les exécutions sommaires présumées
La possibilité que Gloria Sengha soit victime d’une disparition forcée suscite de graves inquiétudes
Les autorités devraient annuler le verdict de culpabilité prononcé contre Stanis Bujakera
Il faut protéger les civils, respecter les libertés fondamentales, et donner la priorité à la justice et à l’obligation de rendre des comptes
Le journaliste le plus suivi du pays détenu depuis près de cinq mois dans un dossier éminemment politique
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Lens Omelonga a passé 7 mois derrière les barreaux pour un retweet